LCHF
(Low Carb, High Fat)
Tiré du site de Annika Dahlqvist, médecin géneraliste en Suède. http://annikadahlqvist.com/
Parce qu’une cure pauvre en hydrates de
carbone n’augmente pas le taux de sucre dans le sang, on est dispensé de
l’apport supplémentaire d’insuline qui apparaît lors des hauts taux de sucre
dans le sang. L’insuline diminue rapidement le taux de sucre et, à cause de
cela, on ressent à nouveau la faim après le repas. L’insuline a également
l’effet d’accumuler la graisse et bloquer sa combustion. L’insuline transforme
l’excès d’hydrates de carbone en graisse.
L’augmentation du taux de sucre et d’insuline
favorise la survenue des inflammations, ce qui contribue à un grand nombres de
nos maladies les plus fréquentes telles que les maladies cardiovasculaires, le
cancer, le rhumatisme, les inflammations dans l’estomac et le tube digestif
etc.
Le corps réussit à produire la quantité de
sucre, dont il a besoin, à partir des protéines et des graisses contenues dans
la nourriture consommée. Par conséquent, on obtient un taux de sucre qui est
relativement stable. Par contre, la présence des hydrates de carbone engendre
des fluctuations indésirables du taux de sucre. La combustion des graisses
donne de l’énergie aux muscles. Le cerveau peut également utiliser les dérivés
de la combustion, appelés cétones, comme énergie. Si l’on consomme une quantité
modérée de graisses, de protéines et de légumes, il en resulte une quantité
modérée de calories. Par conséquent, le poids peut diminuer sans que l’on est
pourchassé par le sentiment de faim. La recherche scientifique démontre qu’il
n’est pas dangereux d’augmenter la proportion de graisses et de protéines dans
l’alimentation.
L’alimentation pauvre en hydrates de carbone
est parfaite pour les diabétiques parce que le taux de sucre n’augmente pas de
manière si prononcée après un repas pauvre en hydrates de carbone. Si l’on
utilise un médicament contre le diabète, on doit adapter graduellement
l’alimentation, tout en contrôlant le taux de sucre, de manière à réduire la
dose de médicament et aussi éviter un faible taux de sucre dans le sang. Il est
impératif de faire cela en collaboration et avec le suivi par son medecin ou
infirmière spécialisée en diabète.
Nota bene : la diminution de l’insuline doit
précédée la diminution des hydrates de carbone pour éviter un faible taux de
sucre dans le sang (hypoglycémie).
La plupart des personnes de très fortes
corpulences ont essayées, sans succès, de maigrir en suivant les précédentes
recommandations basées sur une diète pauvre en graisse. Ces personnes peuvent
essayer de mincir en suivant une alimentation pauvre en hydrates de carbone.
Peut-être réussiront-elles mieux avec cette alimentation?
J’ai également écrit un texte complémentaire
sur la méthode pour une meilleure santé et le contrôle du poids :
(http://blogg.passagen.se/dahlqvistannika/?anchor=p_class_msonormal_style_margin1)
Veuillez propager cette documentation à tous
ceux que vous connaissez et qui peuvent être intéressés !
Annika Dahlqvist,
médecin généraliste, Ovansjö 153, 86296 Njurunda, Suède
Email : annika.dahlqvist@telia.com
Tel. : 0046706456879
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